Quatrième Légion
Histoire
Première Ere
Au cour du règne de l'empereur Réman II, la quatrième Légion Paludis Nigra du Marais noir est placée sous le commandement du général Angurius Bucco, un jeune officier charismatique et très populaire qui a rapidement gravi les échelons et vise le rang de grand maréchal.
Pour atteindre son but, le général choisit de prendre le commandement de la quatrième Légion qui présente pour lui de grandes facilités.
Pour le général Bucco, le Marais noir est un vaste territoire inexploré et rempli de primitifs argoniens qui ne s'intéressent pas aux ressources et richesses locales.
Etendre le territoire impérial est également jugé nécessaire pour anticiper l'avènement d'un chef charismatique parmi les barbares argoniens et donc une possible menace future.
La campagne des Eaux sombres commence en 1E 2811.
La quatrième Légion est assez rapidement mis en difficulté dans le Marais noir. L'équipement, les tactiques impériales et l'expérience sont inefficaces contre l'environnement marécageux, les maladies et les disparitions qui se multiplient.
Si bien qu'en 1E 2816, la quatrième Légion ne compte plus que six cohortes incomplètes. Le déploiement d'une autre légion est demandée par le général Bucco.
Plutôt que de faire appel à des troupes fraîches pour remplacer ses légionnaires épuisés sur le terrain, le général Bucco ordonne la construction de la Via Remania en 1E 2816.
La Via Remania est une route pavée connectant le Marais noir à Cyrodiil, ce qui permet également le ravitaillement qui a cruellement manqué jusque là.
Mais aussitôt la construction commencée, les primitifs argoniens s'attaquent aux ouvriers qui se défendent avec des pelles et des chaînes.
La quatrième Légion est au bord de l'effondrement en 1E 2820. Des mutineries et disputes de pouvoir éclatent, affectant un peu plus le moral des troupes. Le général Bucco se voit par ailleurs privé du commandement de sa légion à deux reprises.
Pourchassés, la quatrième Légion trouve refuge dans a pyramide argonienne Xi-Tsei après une retraite épuisante de dix jours.
Là bas cependant, le général et ses trois-cent-cinquante derniers hommes sont anéantis.
La défaite de la quatrième Légion est considéré comme un affront par le Conseil des Anciens qui la reforme aussitôt, nommant le général Regulus Sardecus pour mener la deuxième campagne des Eaux sombres.
En 1E 2823, le général Sardecus et sa légion reprennent tout le territoire perdu par Bucco.
Assez vite, le général révolutionne la tactique impériale et adapte l'équipement de ses troupes à l'environnement du Marais noir, accordant plus d'autorité à ses officiers et une meilleure autonomie aux troupes éloignées de la force principale.
Le général Sardecus ne voit pas de vulgaires barbares en les argoniens, engageant des tribus déçues ou laissées pour compte par la voix diplomatique, leur promettant des récompenses en échange de leur participation au conflit pour l'Empire.
Prenant en compte les événements de la première campagne, le général Sardecus juge que le principal ennemi au Marais noir est le Marais noir lui même. Il conclue que pour conquérir la région, il faut la détruire.
Les légionnaires mènent des expéditions punitives dans les villages argoniens lorsque des cohortes d'ingénieurs et de sapeurs drainent les marécages, salent les rizières et abattent des centaines d'arbres.
En 1E 2828 cependant, le "Grand Incendie" du Marais noir a lieu après qu'une tourbière cachant une vaste galerie souterraine près de Fort-tempête ait été brûlée par une manipule de sapeurs plusieurs mois auparavant.
Devenant invivable, argoniens et impériaux sont forcés d'évacuer la région où des centaines d'espèces animales et végétales s'éteignent. Nombreux sont les légionnaires emportés par la « componction des marais » et les explosions de poches de gaz.
Peu de temps après l'évacuation, le général Sardecus meurt de maladie avant d'avoir pu regagner la Cité impériale. Les circonstances de sa mort prêtent cependant à débat.
Proche du général Sardecus, Lucinia Falco prend le commandement de la quatrième Légion dans la foulée et s'élance dans la troisième campagne des Eaux sombres, comprenant que ce conflit ne peut être remporter sur un front unique.
Menant ses troupes depuis Gidéon, le général Falco presse l'Empire de proposer des lettres de course et des commissions temporaires aux pirates qui écument la côte de Lilmoth et d'Archon, les faisant travailler conjointement avec une légion d'infanterie de marine du Diamant, prenant finalement de vastes portions du sud-est et du cœur du Marais noir.
La quatrième Légion est dispersée en centaines d'unités compactes, des pelotons expéditionnaires menés par des vétérans de la deuxième campagne. Ils héritent plus tard du surnom de "baudriers rouges".
De par la taille des pelotons, la quatrième Légion ne peut conserver le territoire conquis et un conflit éclate entre impériaux et argoniens, enchaînant coup de main, ripostes, attaques éclairs et pillages puis se livrant à des campagnes d'intimidation et de terreur de 1E 2834 à 1E 2836.
La guerre prend subitement fin, sans armistice, sans que personne ne sache réellement pourquoi en 1E 2836.
Malgré la présence impériale, les argoniens retournent à leurs activités d'antan.
L'Empire ne perd pas de temps et revendique la région en 1E 2837.
Deuxième Ere
Quelques années après la fin de la dynastie des longères, il est difficile de déterminer si la quatrième Légion est opérationnelle autour de Bravil ou dans le Val-Boisé.
En 2E 581, un messager de la quatrième Légion se trouve en Val-boisé pour remonter la piste d'une ami disparu et mettre la main sur son journal : un document qu'il transmet au chancelier Abnur Tharn puisqu'il s'agit des ébauches du Nouveau guide impérial de Tamriel commandé en 2E 578.
Lors de la Coalescence en 2E 582, un déserteur de la quatrième Légion décide de rester dans la Cité impériale pour contribuer à son échelle à la défense de son foyer. Détruisant des armes de siège daedriques servant au bombardement de la capitale depuis le quartier des Jardins elfiques.
Membres connus
